Microsoft Excel fait partie des logiciels les plus complets en matière de bureautique. Il permet de créer des tableurs complexes et supporte de très nombreuses fonctions. Pour effectuer certaines actions, vous devez passer par des formules assez compliquées. Nous avons rassemblé 50 fonctions Excel variées, permettant de tirer profit de l’ensemble des fonctionnalités du logiciel. Les fonctions Excel présentées ici sont toutes disponibles au sein de Microsoft Excel 2010 en français. Assez peu de différences existent avec les autres version du logiciel, mais vous devrez traduire ces fonctions si vous utilisez Excel en anglais ou dans une autre langue. Si vous utilisez d’autres fonctions au quotidien, n’hésitez pas à les présenter en commentaire !

Microsoft Excel

Microsoft Excel

Mathématiques et trigonométrie

  • ALEA.ENTRE.BORNES – Sur Excel, pour obtenir un nombre entier aléatoire entre deux bornes spécifiées. Exemple : ALEA.ENTRE.BORNES(1;42) renvoie un nombre aléatoire entre 1 et 42.
  • ARRONDI – Permet d’arrondir un nombre, selon le nombre de chiffres après la virugle spécifié. Exemple : ARRONDI(42,1337;2) renvoie la valeur 42,13. Variantes : ARRONDI.SUP permet d’arrondir à la valeur supérieure, ARRONDI.INF permet d’arrondir à la valeur inférieure, et ARRONDI.AU.MULTIPLE permet d’arrondir à un multiple spécifique (au 0,5 plus proche etc.).
  • PGCD – Met en évidence le plus grand commun diviseur de plusieurs valeurs entières. Exemple : PGCD(12;30) va renvoyer 6, car c’est le plus grand diviseur commun.
  • PI – Permet d’utiliser la valeur π dans une cellule sur Excel. Exemple :ARRONDI(PI();2) = 3,14.
  • PRODUIT – Multiplie les données. Exemple : PRODUIT(2;2;2) = 8.
  • PUISSANCE – Calcule la puissance d’une donnée. Exemple : PUISSANCE(4;2) = 4² = 16. Vous pouvez utiliser un autre paramètre à la place 2 pour calculer des puissance complexes.
  • ROMAIN – Permet de remplacer des chiffres arabes en chiffres romain. Pas très utile, mais on ne sait jamais ! Exemple : ROMAIN(2013;0) = MMXIII.
  • SOMME – Fonction très connue, permettant de connaître la somme d’une série de données. Exemple : SOMME(13;29) = 42.

Logique

  • ET – Permet de tester plusieurs conditions et vérifier qu’elles sont vraies. Exemple : ET(1337-42=1295;1295+42=1337) va renvoyer la valeur VRAI, car 1337-42=1295 et 1295+42=1337.
  • OU – Renvoie la valeur VRAI si l’un des critères est exact. Exemple : OU(1+1=2;1+1=3) est vrai parce que 1+1=2.
  • SI – Permet de tester une condition et renvoyer une certaine valeur si c’est vrai, une autre si c’est faux. Exemple : SI(moyenne(A1:A15) »j’ai la moyenne »; »je n’ai pas la moyenne ») permet de savoir si on a la moyenne, quand les notes sont comprises entre les cellules A1 et A15.

Recherche et matrices

  • COLONNE – Permet d’obtenir le numéro de colonne. Exemple : COLONNE(A42) renvoie la valeur 1, car la colonne A est la première colonne. Variante : COLONNE() renvoie la valeur correspondante à la colonne où se situe la formule Excel.
  • RECHERCHE – Dans certains cas, les formules de recherche peuvent sauver des vies. Exemple : RECHERCHE(42;A:A;B:B) va chercher la valeur 42 dans la colonne A, puis retranscrire son équivalent dans la colonne B (sur la même ligne). RECHERCHE permet également de chercher dans une matrice ou un vecteur.
  • RECHERCHEH – Même principe que RECHERCHE, mais pour chercher des valeurs selon la première ligne d’une matrice. Exemple : RECHERCHEH(« ville »;A1:D10;2;VRAI) permet de renvoyer la deuxième ligne d’une colonne dont la première ligne est ville au sein d’un tableau.
  • RECHERCHEV – Même principe que RECHERCHEH, mais pour chercher des valeurs selon la première colonne d’une matrice. Exemple : RECHERCHEV(« ville »;A1:D10;2;VRAI) permet de renvoyer la deuxième colonne d’une ligne dont la première colonne est ville au sein d’un tableau.
  • TRANSPOSE – Permet de transposer une matrice (transforme les lignes en colonnes et vice-versa). Pensez simplement à valider votre formule en utilisant Ctrl+Maj+Entrée, puisqu’il s’agit d’un calcul matriciel.

Date et heure

  • ANNEE – Pour obtenir l’année correspondante à une date plus précise. Exemple : ANNEE(« 09/10/2013 ») renvoie l’année 2013.
  • MOIS – Même principe, pour obtenir le mois. Exemple : JOUR(« 09/10/2013 »)renvoie la valeur 10.
  • JOUR – Même principe, pour obtenir le jour. Exemple : JOUR(« 09/10/2013 ») renvoie la valeur 9.
  • JOURSEM – Même principe, mais cette fonction permet de connaître le jour de la semaine associée à la valeur. Exemple : JOURSEM(« 09/10/2013 »;2) renvoie le chiffre 3, car le mercredi est le troisième jour de la semaine. Pour commencer la semaine le lundi, il faut utiliser le paramètre 2 (comme dans l’exemple ci-dessus).
  • HEURE – Même principe, pour obtenir l’heure. Exemple :HEURE(« 12:30:40 ») renvoie 12.
  • MINUTE – Même principe, pour obtenir les minutes : Exemple MINUTE(« 12:30:40 ») renvoie 30.
  • AUJOURDHUI – Comme son nom l’indique, cette fonction permet d’afficher la date du jour. Exemple : AUJOURDHUI() pour afficher la date du jour. Vous pouvez également afficher le lendemain en utilisant AUJOURDHUI()+1 et ainsi de suite.
  • MAINTENANT – Encore plus précise, cette fonction permet d’obtenir la date exacte (année, mois, jour, heure, minute, seconde). L’affichage dépend du format de la cellule. Exemple : MAINTENANT() pour afficher la date et l’heure exactes.
  • FIN.MOIS – Permet d’obtenir le dernier jour du mois en cours. Exemple : FIN.MOIS(« 09/10/13 »;0) retourne le 31 octobre 2013. Vous pouvez modifier le 0 en +1 pour obtenir le dernier jour du mois suivant, ou -1 pour obtenir le dernier jour du mois précédent et ainsi de suite.
  • FRACTION.ANNEE – Permet de connaître la fraction d’une année qui correspond à nombre de jours donnés. Exemple : FRACTION.ANNEE(« 01/01/98″; »01/01/99 »;1) va renvoyer 1, car cette durée correspond à une année entière. La dernière variable permet de choisir comment sont comptés les jours : 1 pour la valeur réel, 2 pour une base 360, 3 pour une base 365 etc.
  • NB.JOURS.OUVRES – Comme son nom l’indique, cette fonction permet de compter le nombre de jours ouvrés. Exemple : NB.JOURS.OUVRES(« 09/10/2013″; »31/12/2013 ») renvoie le nombre 60, car il y reste 60 jours ouvrés avant la fin de l’année. Vous pouvez ajouter des jours fériés de cette façon : NB.JOURS.OUVRES(« 09/10/2013″; »31/12/2013″; »25/12/2013 »).
  • NO.SEMAINE – Renvoie le numéro de semaine correspond à une date. Exemple : NO.SEMAINE(AUJOURDHUI();2) renvoie le nombre 41, car nous sommes à la semaine 42. Le paramètre 2 permet d’indiquer que les semaines commencent le lundi.

Texte

  • CNUM – Si une chaîne de caractère comporte un nombre et du texte, seul le nombre est retranscrit. Pratique pour supprimer les € ! Exemple : CNUM(« 42€ ») = 42.
  • CONCATENER – Une fonction très utile permettant d’assembler plusieurs chaînes de caractères. Exemple : CONCATENER(« Le blog du Modérateur »; », « ; »c’est super ») permet d’obtenir : Le blog du Modérateur, c’est super. Vous pouvez bien évidemment rapatrier les textes de certaines cellulles en utilisant leur code : A42, B1337 etc.
  • MAJUSCULE – Pour convertir un texte en majuscules sur Excel. Exemple : MAJUSCULE(« Excel, c’est génial ») renvoie la valeur suivante : EXCEL, C’EST GÉNIAL.
  • MINUSCULE – C’est exactement l’inverse. Exemple : MINUSCULE(« EXCEL ») renvoie excel.
  • NBCAR – Permet de compter le nombre de caractères contenus dans une chaîne de texte, espaces compris. Exemple : NBCAR(« Neque porro quisquam est qui dolorem ipsum ») renvoie le nombre 42, puisque cet extrait comporte 42 caractères, espaces compris.
  • NOMPROPRE – Transforme la première lettre de tous les mots d’une chaîne de caractères. Exemple : NOMPROPRE(« le blog du modérateur ») permet d’obtenir Le Blog Du Modérateur.
  • REMPLACER – Permet de remplacer les caractères d’une plage de données. Exemple : REMPLACER(« coucou »;4;3; »leuvre ») va remplacer coucou par couleuvre. Le second paramètre (4) permet de commencer le remplacement au quatrième caractère, le troisième paramètre (3) correspond au nombre de caractères remplacés.
  • SUBSTITUE – Souvent plus pratique que la fonction REMPLACER, elle permet de rechercher une valeur puis remplacer les occurrences par une autre valeur. Exemple : SUBSTITUE(D1;6;10) va renvoyer le chiffre 10, si la cellule D1 est égale à 6. Ceci fonctionne aussi avec les textes.

Statistiques

  • ECARTYPE – Vous l’aurez compris, cette fonction permet de calculer l’écart-type d’une population. Exemple : ECARTYPE(42;1337;42) renvoie la valeur 52,54.
  • GRANDE.VALEUR – Permet de connaître la valeur la plus grande d’une matrice de données. Exemple : GRANDE.VALEUR(A:B;1) renvoie la valeur la plus grande des colonnes A et B. Vous pouvez utiliser 2 plutôt que 1 pour connaître la seconde valeur la plus grande et ainsi de suite.
  • MAX – À peu près le même principe, mais : la fonction renvoie toujours la valeur maximale, et vous pouvez ajouter un argument supplémentaire. Exemple : MAX(A:B;42) permet d’obtenir la valeur maximale des colonnes A et B ou 42 si ce nombre est supérieur.
  • PETITE.VALEUR – C’est l’inverse de GRAND.VALEUR. Exemple : PETITE.VALEUR(A:B;1) va renvoyer la plus petite valeur située dans les colonnes A et B.
  • MIN – C’est exactement l’inverse de MAX. Exemple : MIN(1337;42) permet d’obtenir la valeur 42.
  • MEDIANE – Permet de calculer la médiane d’une série de données sur Excel. Exemple : MEDIANE(10;40;30) renvoie la valeur 30, puisqu’il s’agit de la médiane de la série.
  • MODE – Permet de connaître le nombre présentant le plus d’occurences dans une série de données. Exemple : MODE(42;1337;42) renvoie le nombre 42.
  • MOYENNE – Permet de calculer la moyenne d’une série de données. Exemple : MOYENNE(42;1337) renvoie le nombre 689,5. Vous pouvez également calculer une MOYENNE.GEOMETRIQUE, une MOYENNE.HARMONIQUE, une MOYENNE.REDUITE et une MOYENNE.SI (arithmétique).
  • NB.SI – Très utilisée, cette fonction permet de compter le nombre de cellules selon certains critères. Exemple : NB.SI(A:B; »Rennes ») permet de compter le nombre de cellules qui contiennent le mot « Rennes » au sein des colonnes A et B. NB.SI.ENS permet de compter le nombre de cellules répondant favorablement à l’ensemble des critères.
  • NB.VIDE– Cette fonction compte le nombre de cellules vide au sein d’une plage donnée. Exemple : NB.VIDE(A) renvoie le nombre 1048576 si la colonne A est entièrement vide.
  • PREVISION – Une fonction simple qui permet d’obtenir un résultat parfois complexe. Vous devez spécifier une matrice de données indépendante, une matrice de données dépendante, et le point de donnée pour lequel vous souhaitez connaître la valeur prévisionnel. Exemple : si pour chaque valeur d’une série A, les valeurs correspondantes de la série B sont égales à 10 fois la valeur de la série A, la fonction PREVISION(4,2;B;A) est égale à 42.
  • RANG – Permet de connaître le rang d’une valeur dans une série de données. Exemple : si une matrice comporte les chiffres 2,4,6,8 et 10, RANG(6;matrice;1) va renvoyer le chiffre 3, car le il s’agit du troisième chiffre dans l’ordre croissant (compte-tenu du paramètre 1).

Ingénierie

  • BINDEC – Permet de convertir un nombre binaire en nombre décimal. Exemple : BINDEC(1100100) renvoit la valeur 100, l’équivalent de 1100100 en nombre décimal. Vous pouvez utiliser DECBIN pour convertir un nombre décimal en nombre binaire.
  • CONVERT – Pour convertir une valeur d’une unité à une autre : mètres (m) en milles nautiques (mn), années (aa) en jours (jj), degré Celsius (C) en degré Fahrenheit (F)… Vous pouvez même convertir une cuillère à café (clt) en tasse (Ta), en litre (l) et même en pinte (pt). Exemple : CONVERT(1; »l »; »pt ») permet de savoir combien de pintes sont contenues dans un litre.

Informations

  • CELLULE – Permet de connaître certaines caractéristiques liées à une cellule en particulier. Exemple : CELLULE(type;A42) permet de savoir si la cellule est vide (i), contient du texte (l) ou une valeur (v). D’autres informations sont récupérables : col pour obtenir le numéro de colonne…
  • EST – De nombreuses fonctions commencent par EST sur Excel : elles permettent de vérifier une information. ESTVIDE permet de savoir si une cellule est vide, EST.PAIR permet de savoir si le chiffre contenu dans une cellule est pair, ESTTEXTE pour savoir si une cellule contient du texte (uniquement), ESTNUM pour s’assurer qu’une valeur est bien un nombre etc. Exemple : ESTNUM(42) va renvoyer VRAI, car 42 est un nombre.
  • INFORMATIONS – Permet d’obtenir des informations liées à son environnement de travail. Exemple : INFORMATIONS(« version ») pour connaître la version d’Excel. Utilisez systexpl pour connaître le système d’exploitation, répertoire pour connaître le chemin d’accès etc.